Soutenance de thèse intitulée « Symbioses mycorhiziennes des orchidées épiphytes » Mardi 29 Novembre à 14h
La soutenance de thèse intitulée « Symbioses mycorhiziennes des orchidées épiphytes »
Grand Amphithéâtre d’Entomologie (45 rue Buffon, 75005, Paris) voir la carte
La présentation aura lieu en Français, et sera également accessible en visioconférence via le lien ci-dessous :
merci de vous connecter quelques minutes à l’avance, et de bien sûr couper vos micro et caméras avant d’entrer dans la réunion.
Le jury sera constitué de :
Mélanie ROY, Maître de Conférence à l’Université Paul-Sabatier, Toulouse, en qualité de rapportrice
Céline LEROY, Directrice de recherche à l’IRD de Kourou, en qualité de rapportrice
Paola BONFANTE, Professeure émérite à l’Université de Turin (Italie), en qualité d’examinatrice
Francis MARTIN, Directeur de recherche émérite à l’INRAE de Nancy, en qualité d’examinateur
Marc-André SELOSSE, Professeur au MNHN, en qualité de directeur de thèse
Florent MARTOS, Maître de Conférence au MNHN, en qualité de co-encadrant de thèse
Ci-dessous un résumé de la thèse.
Près de 90% des plantes terrestres forment des associations symbiotiques avec des champignons au niveau de leurs racines, appelées mycorhizes. Les mycorhizes ont une fonction essentiellement nutritive : les champignons améliorent les capacités d’absorption en eau et en nutriments de la plante et reçoivent en retour des sucres issus de sa photosynthèse. Les orchidées forment des symbioses mycorhiziennes avec un groupe polyphylétique de champignons au sein des Basidiomycètes dont l’écologie reste encore mal connue. Elles ont la particularité de former des graines microscopiques et dépourvues de réserves, qui nécessitent la présence d’un champignon compatible pour germer. Ainsi, le modèle mutualiste orchidée-champignon mycorhizien est particulièrement intéressant car la distribution des champignons peut influencer celle de leurs plantes hôtes, et réciproquement.
Ces symbioses ont été essentiellement étudiées en milieux tempérés et terrestres ; pourtant la majorité des orchidées sont épiphytes et vivent sur l’écorce des arbres tropicaux. Leurs champignons mycorhiziens colonisent alors l’écorce, mais leur écologie reste également mal connue.
Les travaux de cette thèse visent à mieux comprendre les relations entre les orchidées épiphytes et leurs partenaires fongiques. Nous avons étudié les communautés fongiques de racines d’orchidées épiphytes et de l’écorce environnante par des méthodes de metabarcoding environnemental (amplification et séquençage des communautés microbiennes) et d’isolements de souches fongiques. Ces travaux portent sur diverses espèces d’orchidées épiphytes de forêts tropicales humides au Brésil et sur l’île de La réunion.
Les questions abordées sont les suivantes : où sont distribués les champignons mycorhiziens sur l’écorce des arbres tropicaux ? Existe-t-il des réseaux d’interactions entre plantes épiphytes médiés par les partenaires fongiques ? La distribution spatiale d’une espèce d’orchidée peut-elle être expliquée par celle de ses champignons ?
Enfin, les outils et méthodes d’analyses sont appliqués au cas de la vanille cultivée, de manière à décrire, pour la première fois, les communautés mycorhiziennes de cette espèce sur l’île de La Réunion.
See also...
- ImageSoutenance de thèse
Manuel Brazidec
Lundi 16 décembre 2024 à 14h dans la salle de conférence de l'OSUR (Bât. 14B, campus de Beaulieu, Rennes). - ImageSoutenance de thèse
Agathe PUISSANT
Jeudi 12 décembre 2024 à 14h. dans l’amphitéâtre Rouelle (pavillon de la Baleine, 57 rue Cuvier, Paris 75005) - ImageSoutenance de thèse
Pauline COSTES
Mardi 10 décembre à 14 heures, Amphithéâtre de Paléontologie et d'Anatomie comparée du MNHN - ImageSoutenance de thèse
Duncan SUSSFELD
Mardi 3 décembre 2024 à 14h. Salle C404, Bâtiment C, Campus Jussieu (Paris)