Sur le terrain avec les experts en biodiversité terrestre

Carnet de bord des scientifiques

 

Exploration des écosystèmes terrestres de la côte orientaleDu 13 mai au 28 mai 2021

Les 30 spécialistes échantillonnent de manière intensive différents écosystèmes caractéristiques du capicorsu et de la côte orientale grâce à une série de méthodes, allant de la recherche ciblée au piégeage systématique. Pour cette dernière zone d’étude, les équipes, en partenariat avec les gestionnaires d’espaces, le Conservatoire du littoral et l’Office national des Forêts (ONF), profitent du soutien de la base aérienne 126 de Vintisari-Sulinzara. Les sites d’intérêt pour la conservation de la biodiversité (Natura 2000, ZNIEFF...) sont les principales cibles : zones humides du littoral de Palo, Ovu Santu et Carrataghju, forêts de Pinia et de Serra di Scopamena (Valavo) et le marais de Purtiveghju. Les efforts d’échantillonnage sont concentrés sur les groupes de faune et de fonge les plus riches en espèces ou les moins documentés, à savoir les diptères (mouches, syrphes...), les hyménoptères (abeilles, guêpes, fourmis...), les coléoptères (scarabées, longicornes, taupins...), les hémiptères (punaises...), ainsi que les neuroptères (chrysopes), dermaptères (perce-oreilles), blattes et orthoptères (criquets et sauterelles). D’autres invertébrés tels que les mollusques terrestres (escargots), araignées et opilions, vers de terre, cloportes et myriapodes sont également objets de l’étude. Différents types de pièges d’interception ou attractifs sont utilisés, comme des tentes Malaise et des assiettes colorées..., couplés avec le tamisage de litière, le fauchage et battage de végétation et l’écoute des émissions sonores.Retour sur quelques résultats 2019 - 2020 : 5 326 spécimens (1 280 taxons) échantillonnés et séquencés.Deux espèces nouvelles pour la science ayant fait l’objet de publications scientifiques.20 800 données publiques (2 900 espèces) diffusées sur le site de l’INPN.

 

Le projet La Planète Revisitée en Corse est mené par le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), la

Collectivité de Corse (CdC) et l’Office français de la biodiversité (OFB), en collaboration avec l’Università di

Corsica et le CNRS (Laboratoire Sciences Pour l’Environnement, Laboratoire Stella Mare, Laboratoire Lieux,

Identités, eSpaces et Activités), l’Office de l’Environnement de la Corse (OEC), le Conservatoire botanique

national de Corse (CBNC), le Parc naturel u Capicorsu et de l’Agriate, l’Institut Français de Recherche pour

l’Exploitation de la Mer (Ifremer), l’Office national des Forêts (ONF), le Conservatoire du littoral, le Parc Naturel

Régional de Corse (PNRC) et l’Académie de Corse, avec l’appui de la Communauté de Communes de l’Alta

Rocca, l’Institution de gestion sociale des armées La Marana (IGESA), le Centre d’Études Sous-Marine de San

Fiurenzu (CESM), le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement de Bastia (CPIE, U Marinu), le Shom,

service hydrographique national, l’infrastructure RECOLNAT, la base aérienne 126 de Vintisari-Sulinzara et la

mairie d’Ota.

 

 

 

 

 

Publié le : 10/05/2021 09:44 - Mis à jour le : 21/05/2021 15:43

À voir aussi...