L’Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité est une unité CNRS du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, ayant aussi pour tutelles l’Université Pierre et Marie Curie et l’Ecole Pratique des Hautes Etudes.
L’UMR 7205 a pour objectif de répondre aux questions concernant l’origine de la biodiversité, les modalités de diversification des espèces, la mise en place des communautés animales en lien avec l’évolution spatio-temporelle des taxons. L’unité est un des pôles européens de systématique et contribue de manière importante à la taxonomie et à la biologie de l’évolution. Les approches de systématique phylogénétique privilégiées par l’unité sont intégratives et ont amené la conception d’outils taxonomiques, moléculaires, génétiques, acoustiques, cytogénétiques, morphologiques et morphométriques.
L’Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité (ISYEB) succède à l’OSEB depuis le 1er Janvier 2014. Les laboratoires de l’Institut se trouvent au Jardin des Plantes dans des bâtiments situés rue Buffon et rue Cuvier (Entomologie, Mammifères et Oiseaux, Malacologie, Botanique, Reptiles-Amphibiens, Géologie).
Prise sur le vif dans le Massif des Maures (Var), cette redoutable mante religieuse est en train de dévorer sa proie, une jeune tarente de Maurétanie, une espèce de gecko bien connue du pourtour méditerranéen.
Concours photos CNRS « la preuve par l’image », votez pour l’ISYEB en sélectionnant la photo de superprédation de Romain Garrouste
Prise sur le vif dans le Massif des Maures (Var), cette redoutable mante religieuse est en train de dévorer sa proie, une jeune tarente de Maurétanie, une espèce de gecko bien connue du pourtour méditerranéen.
Prise sur le vif dans le Massif des Maures (Var), cette redoutable mante religieuse est en train de dévorer sa proie, une jeune tarente de Maurétanie, une espèce de gecko bien connue du pourtour méditerranéen. La prédation intra-guilde (entre prédateurs exploitant les mêmes ressources) et la superprédation (lorsque les prédateurs sont eux même la proie de prédateurs) sont communes. Mais la prédation des arthropodes sur les vertébrés, permise ici par la concomitance de la taille entre proie et prédateur, est rarement observée, surtout dans les écosystèmes tempérés. Les interactions entre organismes vivants sont motrices dans le fonctionnement des écosystèmes et dans l’évolution. Associée à des spécimens dans des collections d’histoire naturelle, la photographie de terrain, dite « wild shot », est indispensable pour documenter ces comportements, offrant ainsi des informations biologiques supplémentaires et traçables sur le monde fascinant du vivant.
Macrophotographie haute définition