Lucas Escobar présente son projet de doctorat "L’épistémologie des sciences historiques : inférences, causalité et événements."

 
 
Résumé: Les sciences historiques font, depuis une trentaine d’années, l’objet de recherches de plus en plus nombreuses chez les philosophes des sciences. À leur origine, les recherches sur les sciences historiques portaient avant tout sur le statut à leur accorder. Elles étaient souvent perçues, injustement, comme inférieures aux sciences naturelles. Selon certains théoriciens se situant à la suite et contre le modèle déductif-nomologique défendu par Hempel (1942), les sciences historiques souffriraient de l’absence de lois scientifiques. Plus récemment Turner (2007) fait de la perte systématique d’informations au cours du temps et de l’impossibilité de manipuler les entités passées, son principal argument pour montrer l’infériorité des sciences historiques face aux sciences naturelles. Cependant, ces arguments ont largement été battus en brèches.

 
En partant du débat autour de la scientificité et de l’unité des sciences historiques, nous chercherons à montrer comment l’épistémologie des sciences historiques s’est ouverte à une pluralité de questions relevant directement de la philosophie générale des sciences. Dans l’opposition Cleland et Tucker face à Jeffares et Currie, se joue non seulement la question des tokens et des types, mais aussi celle de l’unité des sciences historiques face aux autres sciences, de la place des théories, des modèles et des analogues dans la connaissance du passé.


 

 
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ID de la réunion : 334 712 110 356 

 

Code secret : ud3s7M


 

Nous cherchons des intervenants pour le 02 et 16 d'avril 2024, pour des séminaires de 35-50 minutes le mardi de 12h30 à 13h30.

Pour la validation en tant que module de l'école doctorale, contactez-nous.


 

 
 
 
 
 
 
 
 
Publié le : 19/03/2024 10:58 - Mis à jour le : 19/03/2024 10:59

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