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L’expertise en appui des politiques publiques : cas des OGM et NBT

L’expertise « scientifique » en appui aux politiques publiques traverse-t-elle une nouvelle crise de confiance ? On pourrait le penser en constatant que la Commission européenne a installé un SAM (Scientific Advice Mechanism) avec 7 « experts de haut niveau », reléguant ainsi quelques dizaines de milliers d’experts nationaux et en européens à leurs bacs à sable, ou en observant que France Stratégie clôturait récemment un débat sur la crise de de confiance dans l’expertise après avoir inauguré en 2017 un cycle de séminaires sur la parole des experts.

La FRB inaugurait quant à elle l’emploi d’un des mécanismes d’élicitation des experts, la méthode Delphi, quant à des questions sur la biologie de synthèse et l’environnement, méthodologie relativement nouvelle dans nos domaines, sans doute en reflet d’un manque de fiabilité ou de dynamisme de l’expertise française. Existe-t-il une expertise publique libre ou est-elle déjà privatisée ? N’a-t-elle fondamentalement jamais été qu’une mascarade entachée de liens d’intérêts, d’agendas cachés, et plus généralement de décisions politiques qu’il est demandé à quelques « experts » d’oindre d’un léger vernis scientifique d’acceptabilité et d’irresponsabilité ? Nous prendrons comme point de départ de la discussion l’exemple des OGM et NBT (New Breeding Techniques telles que Crispr-Cas9…).

Publié le : 14/05/2018 16:48 - Mis à jour le : 24/05/2018 12:48

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