Résumé: Il est possible, à l’aide d’indices de dissimilarité et d’analyses multivariées, de quantifier et décrire la diversité morphologique des organismes. Je montrerai, dans une première partie, de quelle manière la construction d'espaces morphologiques et la mesure de la diversité morphologique peuvent être utilisés pour décrire la distribution de la diversité morphologique de la fleur des angiospermes à grande échelle taxonomique et au sein de divers groupes biologiques/climatiques/écologiques. Je présenterai ensuite le projet de postdoctorat que je viens de commencer à l'Université de Vienne. Le but de ce projet est d'utiliser ces mêmes méthodes pour étudier, à plus fine échelle évolutive, les changements développementaux accompagnant les changements morphologiques floraux sélectionnés lors de l’évolution de nouvelles interactions plantes/pollinisateurs.