Tristesse, peur, attachement, dégout… La palette d’émotions et de sentiments que nous éprouvons au contact des autres espèces vivantes est à l’image de leur foisonnante diversité. Mais comment expliquer que le sort d’une dorade mordant à l’hameçon nous émeuve bien moins que celui d’un agneau à l’abattoir ? L’an dernier, vous avez été plus de 3500 participants à notre enquête en ligne « Biodiversité et perception de l’altérité ». Celle-ci impliquait un échantillonnage photographique d’organismes très diversifiés, allant des plantes aux humains.
Grâce à votre participation, nous avons (1) dressé une cartographie du monde vivant à travers le prisme de nos affects, (2) déterminé dans quelle mesure notre capacité à être en empathie avec d’autres organismes et à ressentir de la compassion envers eux fluctuait d’une espèce à l’autre, et (3) interprété ces résultats dans un cadre analytique évolutionniste.
L'article présentant résultats, par Aurélien Miralles, Michel Raymond et Guillaume Lecointre, sera très prochainement publié dans Scientific Reports.
Conférence disponible en trois parties sur twitter :
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