Des gisements préservés dans des conditions exceptionnelles permettent aujourd’hui d’acquérir des données nouvelles sur les écosystèmes anciens. C’est le cas du Rhynie chert (Ecosse, 400 Ma) ou de sites français comme l’Anjou, (Massif armoricain, 400 Ma) ou Grand’Croix (Massif Central, 300Ma). Ces gisements ont fait l’objet d’études préliminaires au début du XXème siècle ; des collections de lames minces ont été réalisées, dans le but principalement de décrire les plantes fossiles qu’ils renferment. Ces collections sont conservées dans les muséums européens (Paris, Londres, Stockholm, Leiden, etc…)
De nouvelles observations et de nouvelles techniques, comme la microscopie confocale à balayage laser ou la microtomographie Synchrotron ont permis de décrire de nouveaux organismes ainsi que des interactions entre plantes et microorganismes. Un aperçu des résultats obtenus sera présenté au cours du séminaire.