Une approche interdisciplinaire en génomique, écologie urbaine et éco-épidémiologie pour une meilleure gestion des rats à Paris.

Le projet ARMAGUEDON, financé par l'ANR et porté par Aude Lalis (ISYEB), a démarré le 1er mars 2021 pour une durée de 47 mois.
LOGO ARMAGUEDON

Crédits © AIS/UMS 2AD

 

 

Les rats bruns font partie des espèces synanthropes les plus abondantes vivant dans des habitats urbanisés, mais aussi les moins étudiées dans de tels environnements. Leur large répartition dans les villes pourrait potentiellement mettre des organismes infectieux zoonotiques en contact avec l’homme. Le manque de connaissances sur la biologie et l’écologie spatiale du rat en ville nuit à l’efficacité des programmes de gestion mais compromet surtout la gestion des risques sanitaires associés. Nous proposons une nouvelle approche combinant écologie urbaine, génomique, épidémiologie, parasitologie, enquête sociale et médiation scientifique afin d’étudier les populations de rats bruns dans la ville de Paris. La collaboration interdisciplinaire entre différents scientifiques (Muséum National d’Histoire de Paris, Institut Pasteur, Vetagro Sup, Sorbonne Université) et administrateurs urbains (Ville de Paris) structurera un programme intégré de gestion des rats, développant ainsi de nouvelles options pour le contrôle des populations de rats et pour une meilleure perception du rat dans la société.

TROIS GRANDS OBJECTIFS :

  • Décrire la biologie et l’écologie des rats de Paris.
  • Comprendre les risques de transmissions de maladies et d’infections des rats aux hommes.
  • Lutter contre les préjugés pour aider les Parisiens à mieux cohabiter avec les rats.

 

EQUIPE ARMAGUEDON

* Mélissa POLGE, 2024, Diplôme DNMADe option design graphique, Comment pensons-nous les rats ?
* Hannah DEMERSEMAN, 2024, BTSA Gestion et protection de la nature, Institut Agro Dijon, Etude des petits mammifères en zone urbaine.

* Amalia RATAUD, Vacations 2023. Saisie informatique des formulaires d’enquête sociologique, inventaire du matériel ‹terrain› et réalisation d’une photothèque / videothèque
* Giuila IACONELLI, Vacations 2023. Actualisation de la colonne Totem - Présentation du projet ARMAGUEDON. Fête de la Science 2023
* Amalia RATAUD, Solene JOSSINET, Margaux FAYAUD, Wendy FAJARDO CAPADOR, Hannah DEMERSEMAN: Equipe’terrain› 2023

* Romuald LASO-JADART - 2021/2023 - POSTDOCTORAT - Génomique des populations de rat brun à Paris: Histoire démographique et Adaptation locale.
* Nadia HUBERT - 2023- M2 -  Distribution des densités du rat brun en fonction d’un gradient d’habitat en milieu urbain dense.
* Corentin LAMBERT-GRIMPARD - 2023- M2 - Du terrain aux Collections: Préparation et Valorisation de spécimens de rat brun et de leurs exo-parasites
* Etienne BREJON - 2022- M2 - Structuration génomique des rats à Paris et dispersion biaisée par le sexe
* Giuila IACONELLI - 2021/2022 - DSAA DIS - Rattusorama : Voir le rat
* Pierre SACHOT - 2021- M2 - Saisonnalité de la reproduction chez le rat brun à Paris intra-muros.
* Tanguy BERNARD - 2021 - M2 - Suivi de populations de rats bruns dans plusieurs parcs urbains de Paris : Ajustement des protocoles de terrain du projet ANR ARMAGUEDON.
* Doriane CAZALS - 2022 - L3 - Méthodes d’estimation de l’abondance d’une population de rat brun par piégeage et itinéraires-comptages, et caractérisation de l’âge et du sexe des individus.

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  • Chronique n°33: « De l’art ou du rat ? »

    Plusieurs artistes ont fait du rat un sujet central de leurs réflexions. Dans le cadre du projet ARMAGUEDON, nous avons recherché comment le rat est représenté dans certaines œuvres marquantes. Est-il plutôt décrit avec justesse, idéalisé ou au contraire porteur de tous nos préjugés? 

    ARMAGUEDON CHRONIQUE 33

     

    Les représentations du rat dans l’art sont peu nombreuses en Europe. En revanche en Asie, beaucoup d’images lui sont dédiées car il appartient au panthéon bouddhiste. Au XIXème et XXe siècles en France, on trouve toujours des peintures ayant pour thème les fables de la fontaine (a,b). Les représentations de rats y sont stylisées ou simplifiées mais il reste reconnaissable (b,d,e). A la fin du XXème siècle, on assiste dans les grandes métropoles à l’émergence du « street art » et certains artistes ont pris pour emblème le rat comme en témoignent les nombreuses œuvres de Bansky (c) à Londres, New York ou de Blek le rat à Paris (f). Le rat sert cette fois à exprimer des revendications, car il symbolise la vie souterraine, clandestine. Mais le rat est libre, car il n’a pas besoin de permission pour apparaître, il est donc le témoin d’une certaine résistance. Le rat fait ainsi partie intégrante de la symbolique, de la culture et de l’histoire humaine, et de nombreuses œuvres y font référence. Alors vive le rat… vive l’art !

    C. Denys

     

  • Chronique n°32: «Les rats dans la BD »

Plusieurs ouvrages de bandes dessinées ont pris des rats pour vedettes. Dans le cadre du projet ARMAGUEDON, nous avons recherché comment le rat y est repré. senté.  Est-il plutôt décrit avec justesse ou au contraire méconnaissable, idéalisé et paré de qualités? 

Le rat est présenté comme bon vivant au sens de l’humour bien marqué, ou en lutte avec ses congénères voire très méchant ou despote comme Anathème Percemiche, roi des rats noirs et méchant principal de la série « Chlorophylle ». Dans la série « Bout d’Homme », Gaspard le rat noir apprivoisé de Remi est doté d’étranges pouvoirs et l’aide à surmonter quelques difficultés. Dans ces BD, les rats sont très humanisés dans leurs comportements et présentés un peu comme nos doubles. C’était également le cas de Remy, le rat dans le film Ratatouille de Walt Disney. 

Dans toutes ces représentations, le rat est affublé d’oreilles rondes, parfois d’un gros nez ou au contraire d’un nez très pointu, d’une longue queue et d’un embonpoint certain. Difficile pour le scientifique de l’attribuer au rat noir ou au rat brun ! Cependant, Chlorophylle, le héros de la série, est représenté avec des caractéristiques physiques (queue courte, pinceau terminal noir et blanc, œil surligné de noir) faisant plutôt écho à l’anatomie du loir ou de lérot ! 

 

  • Chronique n°31: « Dessine ton rat »

Dans le cadre nos événements ARMAGUEDON auprès du grand public, nous avons souvent réalisé des ateliers « Dessine ton rat ». Grand succès auprès des petits comme des plus grands ! ​​Avec amusement et créativité, découvrir le « rat » en apprenant à le dessiner permet de mieux le comprendre. A chacun son crayon, et trait après trait, on s’apprivoise…

ARMAGUEDON CHRONIQUE n)31
  • Chronique n°30: « Les rats dans la littérature du XXe et XXIe siècles »

La littérature abonde de romans ayant le mot « rat » dans leur titre mais la plupart d’entre eux ne concernent pas spécifiquement le rongeur. Ils font plutôt appel à des images de personnages dangereux ou de situations inquiétantes. Dans le cadre du projet ARMAGUEDON, nous avons recherché comment le rat est représenté quand il a la vedette !  

A partir de 3 trois ouvrages, nous abordons ici des exemples de perceptions distinctes du « rat » en fonction de périodes littéraires différentes. 

« Mémoires d’un rat » (1917) témoigne à travers le récit du rat Ferdinand de la dureté de la vie des simples soldats sur le front de la guerre 14-18. Outre un récit dénonçant les absurdités et les fondements de la guerre, ce livre offre un aperçu juste de la vie de ces rongeurs. Notamment la propreté, la vie en société, la méfiance par rapport aux pièges et aliments nouveaux, la capacité à être apprivoisés. Ce livre donne également un aperçu de la réaction des humains face à ce rongeur : de l’effroi à l’admiration, de la maltraitance à la gentillesse. On y découvre l’emploi du rat pour prévenir des gaz toxiques. 

« Docteur Rat » (1976) raconte l’histoire d’un rat de laboratoire appelé Docteur Rat qui se prend pour un scientifique. Il approuve les expériences jusqu’aux plus mutilantes et absurdes faites sur lui et ses congénères au nom de la science. Ce livre offre une réflexion générale sur la condition animale dans les laboratoires et les zoos. Il décrit avec justesse les comportements variés des rats. Docteur Rat participe aussi à l’extermination de la biodiversité auprès des hommes quand la révolte gronde parmi les animaux… 

« Le rat mon ami » (2008) raconte le quotidien de l’autrice avec ses rats « noirs » domestiques dans sa maison. Elle décrit leurs comportements de nourriture, de jeux, leurs relations, leurs souffrances et leur mort. Elle raconte également ses rencontres avec un rat blessé observé dans son jardin qu’elle nourrit et caresse pour finalement l’enterrer après sa mort.

Ces histoires décrivent avec justesse les comportements de rats domestiques, on y découvre l’attachement qu’ils suscitent chez les hommes. En est-t-il de même pour les rats sauvages ? 

C. Denys

chronique 30 ARMAGUEDON
  • Chronique n°29:« ON DIFFUSE, ON DISSÉMINE, ON DISPERSE …en 2024 »

Petit aperçu des interventions grand public réalisées en 2024 par ARMAGUEDON. Le partage de connaissances avec le grand public et la médiation scientifique sont au cœur de notre métier de chercheurs au MNHN. A l’interface Sciences et Société, nous avons pour vocation de rendre les connaissances sur la diversité naturelle accessibles à tous et d’aider chaque citoyen à mieux comprendre le monde qui l’entoure. 

ARMAGUEDON Chronique n°29

 

  • Chronique n°28 : « Comprendre les rats : quels mondes perceptifs ? »

ARMAGUEDON a eu la chance cette année de bénéficier de la présence de Mélissa POLGE, étudiante au Campus Fonderie de l’Image. Dans le cadre de son diplôme national des Métiers d’Art et du Design Graphique, Mélissa s’est attelée à chercher de nouvelles modalités d’appréhension de l’espace du point de vue du rat en ville.

Un des principaux facteurs lié à la peur du rat est l’ignorance de son mode de vie. Il est perçu comme menaçant et imprévisible car méconnu. L’objectif du travail de Mélissa a été de proposer une exploration de l’univers perceptif du rat en ville et de son mode de fonctionnement à travers l’élaboration d’un support pédagogique permettant à la fois d’apprendre des éléments factuels sur les systèmes sensoriels de la perception du rat mais aussi d’en faire l’expérience de manière immersive et esthétique.

Le formidable travail de Mélissa sera exposé prochainement. Surveillez nos évènements à venir!! 

chronique 28 armaguedon
  • Chronique n°27 : « Les rats… du joueur de flûte de Hamelin »

    La légende du joueur de flûte a été popularisée par les frères Grimm en 1816 dans leur recueil de la tradition orale allemande (a, b). Elle évoque un désastre censé être survenu le 26 juin 1284 dans la ville de Hamelin (Hameln) en Allemagne.

    L’histoire raconte qu’un flûtiste aurait fait disparaître en une seule fois 130 enfants de la ville de Hamelin le 26 juin de l’année 1284. Alors que cet étranger avait dératisé la ville selon le vœu du bourgmestre en entrainant au son de sa flute les rats jusqu’à la rivière Weser où ils se sont noyés, il se vengea ensuite des habitants qui n’avaient pas voulu lui verser la somme convenue. Il joua de nouveau de sa flûte attirant cette fois les enfants de Hamelin et les faisant disparaître à tout jamais. 

    Beaucoup d’hypothèses se sont succedées sur la véracité de cette histoire. Cependant, les chercheurs sont d’accord sur un point: le passage avec les rats ne faisait pas partie de l’histoire à l’origine mais a été ajouté au XVIe siècle alors que la légende sur le départ des enfants était déjà bien connue. Sans doute suite au problème des pullulations de rats subies par les habitants des villes en Europe ?  Dans le conte des frères Grimm, les rats sont censés se noyer dans la rivière Weser. Y aurait-il eu un amalgame avec les légendes nordiques recensant des noyades de lemmings sans aucun fondement scientifique ? En effet, les rats sont de bons nageurs. Pallas en 1750 décrit la traversée de la Volga par ces derniers. La légende de la tour des rats mentionne également que les rats traversent le Rhin (cf. Chronique 25). 

    La facture à régler pour se débarrasser des rats semble exorbitante aux notables de la ville ! Ceci relate les problèmes de lutte contre les rats et suggère l’impossibilité de s’en débarrasser sauf à payer le prix fort ! 

    Actuellement, la mairie de la ville attire les touristes sur la base de ce conte et organise tous les ans la journée des « attrapeurs de rats » et commémore la disparition de 130 enfants. Elle organise chaque année des concerts de musique, des défilés d’enfants et des expositions. Les rats y sont représentés sous des formes plutôt sympathiques (c, d, sculptures, gâteaux …). 

    Cette légende continue d’inspirer beaucoup d’écrivains, peintres et musiciens.

chronique 27 armarguedon rectangulaire

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  • Chronique n°26 : « Les Rats au Moyen-âge »

Au Moyen-âge, le rat le plus courant est le rat noir. En effet, le rat brun est absent ou très rare à cette époque et ne sera décrit qu’à la fin du XVIIIème siècle. En 1551 dans une des premières encyclopédies sur les animaux, Gessner le dessine avec réalisme (a). Dans l’imagerie médiévale, le rat est considéré comme attribut du chat : soit il est capturé par ce dernier (b), soit il le domine (c). Les invasions de rats sont considérées comme des châtiments divins. Les boules aux rats sculptées sur les églises et les stalles de moines sont alors une allégorie des vices qui rongent le monde (d). Au XVème siècle, Sainte Gertrude devient la patronne des rats et des souris et elle est invoquée pour les combattre (e). Les rats tiennent la vedette : 1. dans la légende du joueur de flûte de Hamelin datant de 1284 ou 2. dans celle de la Tour des Souris à Bingen près de Mayence (Allemagne) où l’évêque Hatto réfugié dans une tour sur le Rhin est dévoré vivant par les rats en représailles d’avoir fait mettre le feu à la grange ou étaient enfermés les paysans en révolte qu’il avait affamés (f). 

Dans toutes ces représentations, le rat est affublé d’oreilles rondes ou pointues, d’une longue queue et d’un embonpoint certain. Difficile pour le scientifique de l’attribuer au rat noir ou au rat brun ! 

C. Denys

ARMAGUEDON CHRONIQUE N°26
  • Chronique n°25 : « JEAN DE LA FONTAINE ET LES RATS DU XVIIème »

Plusieurs fables de la Fontaine parlent des rats, et des illustrations originales des premières éditions en fournissent des représentations. Dans le cadre du projet ARMAGUEDON, nous avons recherché comment le rat y est représenté.  Est-il plutôt décrit avec justesse ou au contraire méconnaissable, idéalisé et paré de qualités? 

Le premier livre des fables de la Fontaine publié en 1668 chez Barbin à Paris était accompagné de gravures de François Chauveau (a,b,d). Une édition sauvage de l’ouvrage, imprimée à La Haye en 1688, comprenait des gravures de Henri Cause qui étaient des copies inversées des gravures de Chauveau (c,e,f). Il existe 12 fables mettant en scène le rat: Le Rat de ville et le Rat des champs, Le Chat et un vieux Rat, Le Combat des Rats et des Belettes, La Grenouille et le Rat, Conseil tenu par les rats, Le Lion et le Rat, Le Rat qui s’est retiré du monde, Le Rat et l’Huître, Le Rat et l’Éléphant, Le Chat et le Rat, Les Deux Rats, la Tortue et le Rat.

Avec justesse, le rat est montré vivant dans les maisons, les offices ou aux abords. Il se distincte des souris par sa taille et la longueur de la queue (b). Le rat vit à la fois en ville (a,b,c,d) et dans les champs (d,f). Le rat peut vivre près de l’eau (d) et au bord de la mer (le rat et l’huître). Ses principaux prédateurs sont le chat (b,f), la belette, le milan (d) ou la chouette. La Fontaine mentionne que le rat vit dans des terriers mais un rat se retire du monde dans un fromage de Hollande (c). Le rat est rusé, méfiant (b,e, « la méfiance est mère de la sûreté »), moqueur (f) ou utile, serviable (e, « on a souvent besoin d’un plus petit que soi », le lion et le rat), curieux et aventurier (d, le rat et l’huître), solitaire et égoïste (c) ou vivant en groupes organisés (c,e).

Cette abondance de fables et le réalisme des textes et des gravures témoignent de la quantité de rats visibles quotidiennement au XVIIème siècle !

C. Denys

ARMAGUEDON 25 ILLUSTRATIONS RATS DES VILLES ET DES CHAMPS
  • Chronique n°24 :« BRUXELLES….»
  • En février dernier, Le Musée des Égouts de Bruxelles a eu l’excellente idée de réunir le temps d’une journée les différents acteurs scientifiques, gestionnaires, politiques européens sur le sujet du ‘rat’ dans le cadre de l’exposition temporaire « RATTUS ».

  • La journée intitulée « 𝐕𝐄𝐑𝐒 𝐔𝐍𝐄 𝐆𝐄𝐒𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐔𝐑𝐀𝐁𝐋𝐄 𝐃𝐔 𝐑𝐀𝐓 𝐄𝐍 𝐕𝐈𝐋𝐋𝐄 » 
    a permis de poser les questions suivantes, et de tenter d’y apporter des réponses : Pourquoi le rat est-il considéré comme un nuisible ? Comment la présence de ce petit rongeur est-elle gérée en milieu urbain ? Pour réduire leur nombre, des techniques avancées, éthiques et durables existent-elles ? 

  • Merci à toute l’équipe du Sewer Museum (Aude HendrickSophie VanderschuerenDiana Olaerts) pour son accueil chaleureux et l’organisation parfaite de ces moments d’échange entre Science et Gestion.

    ARMAGUEDON CHRONIQUE 24 CONFENCE BRUXELLES

     

  • Chronique n°23 : « COLLECTION JEUNESSE : RAT DE BLIBLIOTHEQUE ! »

    Plusieurs livres destinés à la jeunesse parlent des rats. Dans le cadre du projet ARMAGUEDON, nous avons recherché comment le rat des villes est représenté dans ces ouvrages. Est-il plutôt décrit avec justesse ou au contraire méconnaissable ?

    Parmi 9 exemples d’ouvrages pour les jeunes enfants (3-6 ans), 4 ouvrages (a,b,e,h) dessinent le rat des villes de manière naturelle et relativement proche de la réalité pour ce qui est de la couleur (brune ou grise) et des particularités de sa queue nue avec des anneaux. On trouve un livre éducatif qui propose de façon ludique un tour d’horizon de la biologie du rat et de son comportement (h). Un autre montre de façon humoristique des aspects plus dégoûtant de sa biologie tout en décrivant de manière scientifique son mode de vie (i). Dans plusieurs ouvrages (b, c, f, g), le rat est vert ou bleu car il se trouve « moche » et ne veut pas rester gris, tandis que dans l’adaptation de la fable de la fontaine (a), le rat des villes est gris différent du rat des champs présenté comme brun. Un ouvrage (e) raconte de façon esthétique et poétique l’aventure d’un rat tropical (qui n’est pas un rat de ville mais un cousin asiatique) vivant dans la forêt d’un volcan loin des hommes. Dans toutes ces aventures, le rat est montré comme débrouillard, rusé et très souvent glouton car ne pensant qu’à manger! Il est souvent présenté comme élégant et paré de qualités guerrières (chevalier, bandit de grand chemin, bien armé, c,d,g). Ce condensé non-exhaustif de la littérature enfantine montre une vision positive du rat loin du dégoût ressenti par de nombreux adultes. Enfin, la rat semble un modèle judicieux pour aider les enfants dans l’apprentissage ludique de la lecture.

ARMAGUEDON CHRONIQUE 23 OUVRAGES JEUNESSE ANALYSE
  • Chronique n°22 : « VIS MA VIE DE STAGIAIRESUR LE TERRAIN ! »

    «Quand les enfants redéfinissent notre terrain»

    Pendant nos sessions de terrain, notamment en pleines vacances scolaires, j’ai été charmée par la façon singulière dont les enfants interagissent avec nos pièges (sans aucun danger pour eux) alors même que ces derniers sont minutieusement dissimulés. Il a été surprenant de constater que les enfants les ont transformés en minuscules maisons où la nature revendiquait son espace, en les regroupant pour former un charmant village de petites demeures ornées d’herbe et de fleurs. A un autre moment et lieu, les enfants ont organisé une réunion festive, transformant nos pièges en scènes colorées remplies de paillettes, de plumes, de graines et de rubans. J’aime à penser que cette curiosité et cette audace démontrées par les enfants laissent présager de futurs naturalistes de terrain ! Je remercie ces mini-scientifiques de m’avoir offert des sourires inattendus lors des relevés de nos sessions estivales de piégeage.

    Wendy

    ARMAGUEDON, vis ma vie de stagiaire sur le terrain - Wendy

     

  • Chronique n°21 : « VIS MA VIE DE STAGIAIRESUR LE TERRAIN ! »

    «Observations & Rencontres»

    J’ai rejoint le projet Armaguedon pendant plusieurs semaines cet été, l’occasion de passer du temps sur le terrain à pratiquer l’observation des rats mais aussi des parisiens ! Chaque matin, nous relevons les pièges qui capturent les rats, et passons donc du temps dans les espaces verts étudiés. Ainsi, nous apprenons à reconnaître certains rats, notamment un vieux mâle avec la queue en tire-bouchon. Observer cet individu pendant de longues minutes se révèle une source de nombreux renseignements sur le comportement du rat en ville. D’ailleurs, je découvre aussi qu’il s’agit d’une technique scientifique officielle en éthologie: le scan-sampling qui consiste à se positionner à un point donné, de rester statique, d’observer et d’enregistrer absolument tout ce qui se passe. J’ai également participé à l’étude sociologique sur la perception du rat par les citadins auxquels nous soumettions un questionnaire. Réaliser ces entretiens en présence même de l’espèce Rattus norvegicus qui pouvait passer sous nos yeux à ce moment précis était on ne peut plus réel et appliqué! 

    Enfin, une personne voulant bien faire, nous à donné un matin pour appât à mettre dans nos pièges….des merguez! Nous avions déjà pensé à beaucoup d’astuces pour attirer le rat parisien : appât de graine de tournesol, croquette, sardine…mais n’essayez pas, la merguez ne fonctionne pas! 

      Hannah

 

  • Chronique n°20 : « VIS MA VIE DE STAGIAIRESUR LE TERRAIN ! »

«Paris au petit matin»

« Il est cinq heures, Paris s’éveille ». Je pense à Dutronc en découvrant la ville au petit matin pour cette nouvelle journée de terrain. Je ne sais pas si la « Tour Eiffel a froid aux pieds » et si « l’Arc de Triomphe est ranimé », mais ici le primeur est plein de choux-fleurs! Et les rats sont-ils la? Allons-nous en attraper aujourd’hui? Je retrouve l’équipe au grand complet, l’œil encore un peu ensommeillé mais curieux de découvrir les captures du jour. Place à l’action et la matinée sera bien remplie! Pas vraiment le temps de savourer le privilège d’être seuls dans un jardin parisien : installation du matériel, contrôle des pièges, ré-appatage, prises de différentes mesures sur les rongeurs capturés … Et rebelote, tout au long de la matinée dans d’autres jardins! Cette fois-ci, il est onze heures, c’est l’heure de lever le camp et d’aller prendre notre petit- déjeuner!! Nous reviendrons demain!

     Amalia

CHRONIQUE N°20 MA VIE DE STAGIAIRE SUR LE TERRAIN
  • Chronique n°19 : « QUELQUES DEPLACEMENTS….HUMAINS » L› EXPO RATTUS

AVIS D’EXPOSITION : Le Musée des Égouts de Bruxelles présente « Rattus », une exposition dédiée au rat brun proposant un parcours ludique et interactif du 15 septembre 2023 au 16 juin 2024, en collaboration avec AMARGUEDON. En parallèle, le Musée des Égouts lance une grande année thématique sur le sujet, en organisant diverses activités autour de l’exposition : des « Family Sundays » avec des activités thématiques autour du rat, des conférences,  un « Behind The Scenes » pour découvrir les coulisses de l’expo ainsi qu’une exploration de la faune sauvage de Bruxelles. Allez-y !!!

 

ARMAGUEDON CHRONIQUE 19
  • Chronique n°18 : « QUELQUES DEPLACEMENTS….HUMAINS »

ARMAGUEDON a participé ces derniers mois à plusieurs conférences et rencontres scientifiques. Beaucoup d’échanges et de collaborations in prep….

 

CHRONIQUE 18 ARMAGUEDON

ARMAGUEDON a participé ces derniers mois à plusieurs conférences et rencontres scientifiques. Beaucoup d’échanges et de collaborations in prep….

 

  • Chronique n°17 : « QUELQUES DEPLACEMENTS….HUMAINS »

    Une grande partie de l’équipe MNHN du projet ARMAGUEDON a participé aux 3èmes Rencontres nationales Petits Mammifères qui se sont déroulées au Muséum de Bourges organisées par la Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères – SFEPM.  Au programme, présentation du projet ARMAGUEDON « Qui est vraiment le rat des villes ? » dans une ambiance chaleureuse de discussion sur divers aspects scientifiques, techniques …et vinicoles.

 

CHRONIQUE 17:« QUELQUES DEPLACEMENTS….HUMAINS

 

 

  • Chronique n°16 : « TELLE EST LA QUESTION !! » 

Combien y’a-t-il de rats à Paris ? Cette continuelle question posée dans les médias et répondue à coup de chiffres inventés n’a pas de sens biologique. Le rat brun en ville vit sur une petite échelle où il doit y trouver de nombreux éléments propices pour s’y installer (nourriture, abri …). A l’échelle d’une ville comme Paris, il est donc pratiquement illusoire de savoir leur nombre du fait de la multiplicité des habitats présents à ces petites échelles. Par contre, « Comment estimer les densités de population de rats bruns à partir d’observations réalisées dans différents habitats d’espaces verts et de jardins publics ? » est la question à laquelle va répondre Nadia Hubert dans le cadre de son stage de deuxième année de Master en Ecologie réalisé au sein d’ARMAGUEDON. Les densités de rats bruns sont-elles identiques entre les parcs, ou observe-t-on des variations selon la nature des aménagements ? Sur quelle distance et à quelle fréquence les rats bruns se déplacent-ils? À partir des données récoltées lors les sessions de terrain par des méthodes de capture-marquage-recapture (cf. chronique n°3), de piégeage photographique (cf. chronique n°4) et de la pose de balise GPS sur des individus capturés afin de suivre leurs déplacements, nous tenterons de répondre à ces questions actuellement encore sans réponse scientifique chez le rat brun dans les grandes villes du monde.

 

ARMAGUEDON CHRONIQUE N°16 : « TELLE EST LA QUESTION !! »

© Aude Lalis ISYEB MNHN

  • Chronique n°15 : « DU TERRAIN AUX COLLECTIONS » 

Quels sont les parcours des spécimens et des échantillons …de leur collecte sur le terrain aux réserves des Collections et aux salles d’exposition du MNHN? Cette problématique est le sujet d’un stage de deuxième année de master en muséologie des Sciences naturelles / MNHN réalisé par Corentin Lambert-Grimpard au sein du projet ARMAGUEDON. Ce stage abordera dans un contexte éthique et réglementaire officiel les différentes méthodes de préparations et de valorisation du rat brun et de ses exo-parasites (puces, poux, tiques) en vue de leur intégration dans les collections.

 

ARMAGUEDON CHRONIQUE 15 : " DU TERRAIN AUX COLLECTIONS

 

  • CHRONIQUE N°14 : « RAT NATURALISÉ » 

    Dès que l’Homme s’est intéressé à la nature en tant que source de connaissance, il a fallu l’observer, la décrire, la nommer. Au MNHN, la taxidermie est encore une manière de dire et de montrer cette nature à travers la mission scientifique d’étude et de conservation de la biodiversité. La Taxidermie vient de deux mots grecs signifiant «préparation» et «peau». C’est donc l’art de rendre aux animaux dépouillés l’apparence de la vie. Cette profession demande beaucoup d’observation, de créativité, de minutie et d’habileté: un savoir faire unique encore bien présent au Service de Préparation Ostéologique et de Taxidermie du MNHN! Certains spécimens de rat brun ont ainsi été préparés en objets muséographiques devenus objets patrimoniaux pouvant être présentés au grand public lors des expositions et ateliers & rencontres.

     

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CHRONIQUE 14

 

  • Chronique n°13 : « ON DIFFUSE, ON DISSÉMINE, ON DISPERSE…» en 2023

Petit aperçu des publications grand public publiées en 2023 par ARMAGUEDON. Le partage de connaissances avec le grand public et la médiation scientifique sont au cœur de notre métier de chercheurs au MNHN. A l’interface Sciences et Société, nous avons   pour vocation de rendre les connaissances sur la diversité naturelle accessibles à tous et d’aider chaque citoyen à mieux comprendre le monde qui l’entoure.

 

ARMAGUEDON CHRONIQUE 13

 

  • Chronique n°12 : « RATTUSORAMA: Voir le rat ! »

Dans le cadre de son diplôme supérieur d’Arts appliqués, option Design d’Illustration scientifique /  École Estienne, Giulia Iaconelli a conçu pour ARMAGUEDON un nouveau concept de scénographie autour d’une colonne totem de panneaux didactiques et d’illustrations afin de répondre à plusieurs questions: Quels procédés de vulgarisation scientifique utiliser pour déconstruire les a priori sur le rat en ville? Quelle approche narrative employer pour retranscrire un travail de recherche en cours? Comment sensibiliser et impliquer le public dans l’histoire et la biologie des populations de rats bruns ?

Le fort succès de sa colonne totem montre que Giulia a réussi à présenter et à représenter de manière sensible, esthétique et réaliste les informations scientifiques issues du projet ARMAGUEDON. Cet outil de médiation va maintenant jouer un rôle important dans nos expositions itinérantes.

 

Rattusorama : Voir le rat

 

  • Chronique n°11 : « VIVE LA SCIENCE ! »

Gros succès pour l’Atelier « Biodiversité urbaine: le rat à Paris » d’abord avec la journée des scolaires, la visite de Mme la Ministre Sylvie Retailleau et de Jamy, puis auprès du grand public. Merci à tous d’avoir fait  preuve de curiosité et d’ouverture d’esprit pour tenter d’en connaître plus sur le rat des villes.

 

Chronique 11 VIVE LA SCIENCE

 

  • Chronique n°10 : « ALERTE PARUTION »

    L’histoire de Paris et celle des rats sont liées. Le livre « Rats de Paris » d’Hécate Vergopoulos (Maîtresse de conférences au CELSA Sorbonne Université et chercheuse au GRIPIC, et collaboratrice au sein d’ARMAGUEDON) se propose d’investiguer à travers l’histoire les relations entre ces petits animaux et la capitale française: de la construction des égouts et du métro parisien, à la relocalisation hors la ville des cimetières et des abattoirs, de la structuration de l’administration sécuritaire à la création de la SPA. Les transformations de Paris au 19e siècle ont travaillé la relation aux rats. Insignifiants en 1800, ces petits êtres finiront par devenir une vulnérabilité épidémique de la capitale à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Quelles furent les configurations historiques qui façonnèrent non seulement cette relation, mais encore leur existence au cours de cette période qui vit naître la ville moderne et dont nous sommes, aujourd’hui, les héritiers ?

Les rats de Paris - livre

 

 

 

 

  • Chronique n°9 : « QUOI DE NEUF DOCTEUR ! »

    Quels sont les microbes qui circulent chez les rats de Paris ? Les rats aussi peuvent s’infecter et certains de leurs microbes sont transmissibles à l’Homme. Il est donc important d’étudier la santé des rats pour prévenir les risques. Plusieurs équipes de scientifiques de l’Institut Pasteur, experts en maladies infectieuses, sont à la recherche de bactéries et virus chez les rats étudiés par le projet ARMAGUEDON. Les prélèvements sont analysés en laboratoire avec des techniques de biologie moléculaire (extraction d’ADN et ARN, PCR et séquençage) ciblant ces microbes. Les agents de la yersiniose entérique, de la maladie de Lyme, de la leptospirose, du typhus ou de la COVID-19 font partie des nombreux microbes recherchés.

Chronique 9 ARMAGUEDON "Quoi de neuf docteur ?"

 

  • Chronique n°8 : « ÉTUDE ET SUIVI DE LA RÉSISTANCE AUX RATICIDES DES RATS PARISIENS »

    L’ADN génomique permet aussi d’identifier la résistance des rats à certains rodonticides. Au sein d’ARMAGUEDON, une équipe de VetAgroSup s’intéresse au développement de méthodes de diagnostic de résistance ciblées, adaptées et rapides. Cette étude permettra de dresser un état des lieux de la résistance dans Paris intra-muros, pouvant être affiné par arrondissement et par quartier. Cette connaissance favorisera une meilleure gestion des populations de rats en ville et limitera les quantités de molécules raticides dispersées dans l’environnement.

Chronique n°8 ÉTUDE ET SUIVI DE LA RÉSISTANCE AUX RATICIDES DES RATS PARISIENS

 

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  • Chronique n°7 : « DES GÈNES ET DES RATS »

    Comment évoluent les populations de rats à Paris ? Les outils de la génétique moderne offrent de formidables perspectives pour mieux comprendre la dynamique des populations de rats parisiens et leur évolution passée et présente. A partir de prélèvements, l’ADN (molécule comportant l’information génétique) est extrait en vue de son séquençage. Les chercheurs en génomique de l’ISYEB compareront les séquences ADN obtenues avec l’aide de puissantes méthodes bio-informatiques afin de lever le voile sur les complexes relations génétiques entre les rats des différents arrondissements de Paris.

CHRONIQUE N°7 : « DES GÈNES ET DES RATS »

 

  • Chronique n°6 : « A LA RENCONTRE DES PARISIENS »

En parallèle des suivis écologique et épidémiologique, le projet ARMAGUEDON comprend également un volet social. En effet, il interroge les Parisiens sur leurs perceptions du rat afin de mieux saisir pourquoi ce dernier est parfois si décrié. Les résultats de cette enquête sociale vont permettre d’identifier les différents préjugés à l’encontre du rat et de s’intéresser à ses représentations ancestrales. Par ailleurs, la médiation scientifique auprès du grand public permet d’apporter des connaissances souvent méconnues sur le rat, de déconstruire certaines légendes urbaines et de communiquer sur des faits scientifiques fondés.

Armaguedon chronique 6 - A la rencontre des parisiens

 

  • Chronique n°5 : « COMPTAGE DE RATS !! » 

L’itinéraire-comptage est une méthode que nous utilisons en plus des méthodes de piégeages pour estimer l’abondance des rats. Cette technique est basée sur le comptage des rats observés au cours d’une marche lente et constante le long d’un itinéraire-transect. A chaque observation d’un rat, la distance perpendiculaire à l’axe de l’itinéraire est relevée, et détermine une « fonction de détection » qui permet de calculer une bande au-delà de laquelle la probabilité de voir un rat devient nulle. En multipliant la largeur de cette bande par la longueur de l’itinéraire, il est possible de calculer une surface. A partir de cette surface, et du nombre de rats qui y est recensé, des modélisations statistiques permettent de déterminer une densité en nombre de rats par unité de surface.

ARMAGUEDON Chronique 5 comptage de rats

 

  • Chronique  n°4 : « FACE DE RATS !! »

En complément de la CMR, nous effectuons un suivi des rythmes d’activités des rats sur nos sites de piégeage à l’aide de pièges photographiques. Lorsque l’appareil détecte un mouvement devant lui, il enregistre une vidéo horodatée de quelques secondes. En plus de nous permettre d’avoir une meilleure idée de l’emploi du temps de nos rats, cette technique nous permet aussi de mieux connaître la faune présente sur nos différents sites d’étude. Il n’est ainsi pas rare de retrouver des mulots et des hérissons sur les vidéos, ainsi que des poules d’eau, des écureuils et des fouines!

Chronique ARMAGUEDON N°4 : " FACE DE RATS ! "

 

  • Chronique n°3 : « BAGUE AU RAT !! »

Les pièges non vulnérants contribuent à d’importantes recherches sur l’évolution, l’écologie et le comportement animal puisqu’ils permettent d’appliquer la méthode de capture-marquage-recapture (CMR). La CMR consiste à capturer l’animal, à l’équiper d’une petite bague métallique à l’oreille pour l’identifier puis à le relâcher pour pouvoir potentiellement le recapturer. Cette méthode permet d’obtenir des informations sur l’espace utilisé par les individus en associant des statistiques modernes à des données biologiques pour un suivi précis des individus. De plus,  la méthode CMR est très efficace pour définir la dynamique de populations et effectuer par conséquent un suivi de populations.

Chronique n°3 : "BAGUE AU RAT !"

 

  • Chronique n°2 : « Fait comme un rat !! »

Pour effectuer notre suivi écologique du rat brun Rattus norvegicus en ville, nous utilisons différents types de pièges non-vulnérants pour capturer vivant les individus : 1.des pièges grillagés à ressort ou à bascule, 2.des pièges plus petits de type INRA. Chaque piège est abrité des intempéries pour éviter tout risque d’hypothermie, et garni de paille afin que les animaux captifs puissent se constituer un abri végétal. Ces sessions de piégeage nous offre l’opportunité unique de collecter des données sur l’état physique des individus et sur leurs déplacements.

 

 

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  • Chronique n°1 : « C’est le terrain qui commande !! »

Depuis la mi-mars, l’équipe du projet ANR ARMAGUEDON enchaine les sessions de terrain en utilisant plusieurs méthodes d’estimation de l’abondance des populations de rats en ville par piégeage, Capture-Marquage-Recapture (CMR), pièges photographiques (Camera Trapping - CT) et itinéraires comptages (IC). Au programme : des levers très matinaux, respirez avec les arbres, des rencontres inattendues et une vie d’équipe qui s’organise.

Chronique ARMAGUEDON N°1 : « C’est le terrain qui commande !!

 

           

 

        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié le : 23/02/2021 10:39 - Mis à jour le : 10/12/2024 14:36